L'information neutre

ANTANANARIVO, 25 octobre (Xinhua) -- L'élection présidentielle malgache a généralement commencé dans le calme, a indiqué l'ancien président mozambicain et médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) pour la crise malgache, Joaquim Chissano, à Xinhua, au bureau de vote de Tsimbazaza, dans le centre ville d'Antananarivo, la capitale malgache.

"Tout se passe bien, les bureaux de vote sont ouverts à l'heure prévue et il n'y a pas eu de bagarre. En se référant à ce que je vois depuis ce matin, je pense que tout ira bien pendant cette journée" a précisé Joaquim Chissano dans ce centre de vote où 7.613 électeurs sont inscrits dans 9 bureaux de vote.

Les mêmes appréhensions ont été émises par les autres observateurs interviewés par Xinhua. "Il y a une affluence et les gens sont venus nombreux", a précisé Rakotoarisoa Lanto, présidente du quartier de Tsaramasay et du bureau de vote dans la ville d'Antananarivo où il y a 3.300 électeurs avec 3 bureaux de vote.

"Le problème se pose surtout sur la liste et les cartes électorales : il y en a ceux qui ont les cartes pour voter mais ne sont pas inscrits dans la liste et il y en a ceux qui n'ont pas leur carte mais inscrits dans la liste, alors on les conseille de voter quand même, mais muni de leur carte d'identité nationale malgache", a-t-elle précisé.

"Tout se passe bien dans le calme dans les bureaux de vote, les agents et membres maîtrisent les consignes de vote. Nous appelons à continuer le vote dans le calme dans la paix et attendre le résultat dans la fin de l'après-midi", a martelé le chef de la mission par intérim de l'Union Africaine (UA), Issaga Kampo, au bureau de vote d'Antanimbarinandriana, dans la ville d'Antananarivo.

Le chef de la mission de l'Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), l'ancien président mauricien, Cassam Uteem, qui a passé dans le bureau de vote d'Antanimbarinandriana, a précisé par ailleurs qu'il y avait un début lent.

"On constate que toutes dispositions ont été prises avec un léger retard et il n'y a aucune raison de douter mais je crois que les gens viennent durant le courant de la journée en nombre et on souhaite une participation massive afin d'élire leur président après tant d'années de crise. Jusqu'ici, il n'y avait pas eu de contestation ni de complainte concernant l'utilisation du bulletin unique", a-t-il souligné.

Au total 7.823.305 électeurs inscrits sont appelés aux urnes dans 20.001 bureaux de vote pour désigner leur futur président pour les cinq prochaines années parmi 33 candidats retenus dans la liste officielle de la Cour électorale spéciale, dont deux femmes.

La Communauté internationale dont la SADC a apporté leur appui financier à raison de 26.215.664 dollars sur un budget total de 60.273.000 dollars dans le Programme d'appui au cycle électoral à Madagascar (PACEM).

Les organismes internationaux et des membres des représentations diplomatiques accréditées à Madagascar ont déployé près de 800 observateurs internationaux.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.xinhuanet.com/2013-10/25/c_132830502.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2013/10/25/lelection-presidentielle-madagascar-debute-dans-calme-(sadc)-234870.asp

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-10/25/content_30405259.htm

ANTANANARIVO, 25 octobre (Xinhua) -- Le président de la transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a relancé son appel aux électeurs malgache de se rendre aux urnes massivement pour élire un nouveau président, après avoir voté dans un bureau de vote à Antananarivo vendredi matin.

M. Rajoelina, qui a vu sa propre candidature désapprouvée par la Cour Electorale Spéciale (CES), a invité les citoyens malgaches à voter massivement ce vendredi afin de choisir le premier président de la

4e République qui marquera l'installation des institutions du pays.

"La voix de chaque citoyen compte puisqu'elle permettra de dresser l'avenir du pays pour les cinq prochaines années. Vous avez le dernier mot dans ce processus de sortie de crise, allez aux urnes", a-t-il souligné après avoir passé aux urnes du Lycée Agricole d'Ambatobe.

Dans une déclaration à la Nation diffusée jeudi soir sur les chaînes nationales, M. Rajoelina a déjà marqué que "les Malgaches ont besoin d'un dirigeant sage qui ne les trahira pas, un président animé par l'amour de sa Patrie, capable de protéger les intérêts supérieurs de Nation ainsi que ceux du peuple et vous avez le choix après ces 30 jours de campagne électorale".

En répondant à une question de presse sur le candidat de son choix, M. Rajoelina a répondu : "Je ne peux pas dire qui j'ai choisi mais c'est un choix personnel. Je ne peux pas dire que je soutiens tel ou tel candidat mais nous verrons par la suite à l'issue du second tour".

Les électeurs malgaches, soit un total de plus de 7,8 millions d'inscrits pour 20.001 bureaux de vote créés par la Commission électorale nationale indépendante de la transition (CENI-T), ont commencé à vote massivement vendredi matin pour élire leur futur président pour les cinq prochaines années parmi 33 candidats.

Selon des reportages, Hery Rajaonarimampianina, ancien ministre des Finances du gouvernement de transition de Rajoelina, aurait le soutien de celui-ci tandis que Jean-Louis Robinson bénéfice d'un soutien ouvert et à haute voix de Marc Ravalomanana, l'ancien président actuellement exilé en Afrique du Sud.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.xinhuanet.com/2013-10/25/c_132830775.htm

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-10/25/content_30406054.htm

http://www.souslemanguier.com/nouvelles/news.asp?id=1&idnews=61562&pays=236&rub=

ANTANANARIVO, 24 octobre (Xinhua) -- La présidente de la Commission Electorale Nationale indépendante pour la transition ( CENIT), Atallah Béatrice, a rappelé aux citoyens malgaches sur l'importance de la participation au vote, dans une déclaration diffusée la veille de l'élection présidentielle.

La tenue du premier tour de l'élection présidentielle de ce vendredi est d'une importance capitale pour les Malgaches puisqu'elle vise à une sortie de crise à Madagascar après près de cinq ans de crise qui a apporté des graves conséquences politiques, économiques et sociales pour le pays, a indiqué Atallah Béatrice.

La CENIT appelle ainsi tous les citoyens malgaches à aller se rendre aux urnes pour exprimer leur volonté, àutiliser leur droit civique fondamental et à élire le prochain président de leur choix.

« Votre voix compte. Si vous ne votez pas, peut-être qu'une autre personnalité différente de ce vous pensiez voter serait élu et à ce moment là, vous regretteriez, et aucune issue n'est plus possible, alors, allez exercer votre droit », a invité la présidente de la commission.

La CENIT a également incité les citoyens et électeurs à observer le processus de vote dans chacun des bureaux de vote où ils sont inscrits. « La CENIT chargée d'organiser toutes les élections mais c'est à chaque citoyen d'y apporter les siens en dénonçant les tentatives de fraude ou du non respect de code électoral sans attendre les observateurs nationaux et internationaux », a précisé Atallah Béatrice.

Chaque candidat à l'élection présidentielle a droit à un délégué dans chaque bureau de vote, qui a la responsabilité d'apporter des remarques sur le déroulement du vote, et de faire le rapport à son candidat. Celui-ci possède également la souche du procès verbal du vote, gage de la transparence de l'élection, a fait remarquer Attalah Béatrice.

Notons que 7.823.305 électeurs iront aux urnes ce vendredi pour le premier tour de l'élection présidentielle où 33 candidats sont en lice. La Grande Ile compte 20.001 bureaux de vote et la CENIT prévoit de publier les résultats provisoires de ce premier tour 10 jours après l'élection tandis que la Cour Electorale Spéciale (CES) va statuer sur les validités des élections et de proclamer également les résultats définitifs y afférents.

5000 observateurs nationaux et près de 800 internationaux ont été déployés pour cette élection.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.xinhuanet.com/2013-10/24/c_132828093.htm

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8436305.html

ANTANANARIVO, 24 octobre (Xinhua) -- Seize candidats, dont des opérateurs économiques, des intellectuels et hauts fonctionnaires de l'Etat, parmi les 33 se présentant au premier tour de l'élection présidentielle de vendredi, feront leur tout premier pas dans une élection.

Quatre candidats ont déjà fait leur essai dans cette course à la magistrature suprême malgache notamment Voninahitsy Jean Eugène (en 1996), Patrick Rajaonary (en 2001), Ratsiraka Iarovana Roland et Lahiniriko Jean (en 2006) , mais 16 ne se sont jamais portés candidats auparavant ni dans la mairie, ni dans les législatives.

Les opérateurs économiques, notamment Edgard Marie Noé Razafindravahy (PDG d'un groupe de presse), Saraha Rabeharisoa (dirigeant d'une compagnie de transit et l'une des deux femmes candidats), Jean Pierre Rakoto (à la tête d'un groupe de presse), Joseph Martin Randriamampionona (commerçant d'equipement de sonorisation) et Dofo Michaël Bréchard (propriétaire d'une entreprise de sécurité), qui, auparavant, concoctaient des stratégies et plan d'action pour faire augmenter leurs chiffres d'affaire, se sont intéressés actuellement à diriger un pays de près de 22 millions d'habitants.

Si l'un de leur objectif était de faire vivre une centaine d'employés directs et leur famille, à satisfaire les amateurs et professionnels de musique dans la vente de matériel de sonorisation ou à informer et éduquer le peuple à travers leur groupe de média, sortir Madagascar de la pauvreté extrême et de ses jougs est devenu depuis leur défi.

Parmi ces candidats en immersion à la présidentielle se trouvent également des intellectuels, qui voudraient en tout cas mettre au service du peuple malgache leurs expériences sociales et politiques qui leur ont permis de comprendre les divers enjeux de la société actuelle.

On note entre autres, le général retraité Guy Ratrimoarivony (expert en diplomatie et stratégie), Patrick Raharimanana (expert en informatique), Freddy Tinasoa (avocat) , Jean Pierre Rakoto (éducateur religieux) et l'artiste chanteur de rock et enseignant de philosophie, Rabeharison Roland Dieu Donné dit Vahömbey.

Pendant qu'une dizaine de candidats ont utilisé de lourds moyens financiers pendant la campagne électorale qui a pris fin depuis jeudi matin, certains de ces candidats "intellectuels" n'ont bougé d'un poil pendant la campagne mais ont seulement publié leur projet de société.

Sauf Vahömbey, qui a déjà fait entendre sa voix en solo devant le palais présidentiel d'Ambohitsorohitra, dans le centre ville d'Antananarivo, la capitale malgache, en mois de juillet dernier. Arrivé vers midi, en pleine heure de pointe devant le palais présidentiel, vêtu d'un Malabary (habit traditionnel malgache) aux couleurs nationales (blanc, rouge, vert), il s'est immobilisé en pleine rue en exhibant sa pancarte "Tetezamita tsy mahavita fifidianana, mialà" (Transition incapable d'organiser une élection, démissionnez ! ) , faisant référence au report de l'élection présidentielle du 24 juillet dernier pour ce vendredi.

Les anciens hauts fonctionnaires de l'Etat dont des ministres, parmi lesquels figurent Julien Razafimanazato (ex-ministre de l'éducation), Alain Djakoba Tehindrazarivelo (ex vice-premier ministre), Nelson William (ex-ministre de fonction publique) ou Hery Rajaonarimampianina (ex-ministre des finances non officellement soutenu par Andry Rajoelina), se sont également portés candidats dans cette course à la magistrature suprême de vendredi.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.xinhuanet.com/2013-10/24/c_132827819.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2013/10/24/madagascarpresidentielle-premier-dans-election-pour-candidats-234817.asp

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8436231.html

ANTANANARIVO, 23 octobre (Xinhua) -- Après presque cinq ans de crise politique, Madagascar va tenir le premier tour de l'élection présidentielle vendredi prochain sur tout le territoire national malgache et ce dans le cadre du processus de sortie de crise.

La Cour électorale Spéciale (CES) a approuvé la candidature de 33 personnalités pour ce premier tour et au cas où aucun des candidats n'obtienne les 50% des voix, les deux premiers d'entre eux, ayant les plus de voix s'affronteront en deuxième tour, pré vu se tenir le 20 décembre de cette année.

La Commission électorale nationale indépendante pour la transition (CENIT) a enregistré 7.823.305 électeurs dont 2.732.676 pour la province d'Antananarivo (au centre), 1.220.282 à Toamasina (à l'est), 892 111 à Majunga (dans l'ouest), 549.924 à Diégo (au nord), 1.421.192 à Fianarantsoa (au centre sud) et 1.007.120 à Tuléar (au sud du pays). 46% de ces électeurs sont des femmes.

Ce nombre d'électeurs va servir pour toutes les prochaines élections dont le deuxième tour de la présidentielle et les législatives et va être partagé dans les 20.001 bureaux de vote avec pas plus de 1.000 électeurs par bureaux de vote selon la CENIT.

Dix hélicoptères vont être utilisés pour récupérer les résultats dans 186 bureaux de vote qui sont inaccessibles se trouvant dans les zones reculées de Madagascar.

Pour la première fois à Madagascar, le bulletin unique, en format A3, incluant le logo et les noms et les numéros des 33 candidats va être utilisé.

La CENIT a imprimé 9 millions de ces bulletins uniques en Afrique du sud qui comportent chacun un numéro de série et des marques spécifiques dont seule la présidente de la CENIT et l'imprimeur connaissent.

En ce qui concerne le budget électoral dans le Projet d'Appui au Cycle Electoral à Madagascar (PACEM) géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le montant est de 60.273.000 dollars, 54% de ce budget dont 34 millions de dollars ont été financé par le gouvernement malgache, tandis que les 46% (25.205.000 dollars) ont été octroyés par les partenaires de Madagascar.

Il s'agit des 17 millions de dollars provenant de l'Union Européenne, 4 millions de dollars du PNUD, 1 million de dollars du Japon, 990.215 dollars de la Commission de l'océan Indien, 209.000 de la Suisse, 1 million de Norvège, 10 millions de dollars de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et 100.000 de la Corée.

Concernant la sécurisation, avant, pendant et après les élections, les forces mixtes incluant la gendarmerie nationale, la police nationale ainsi que les forces armées ont été activées avec un appui financier de 3,5 millions de dollars venant de la CENIT.

Par ailleurs, pour observer ces élections, 33 plateformes d'organisations des sociétés civiles nationales vont déployer près de 5.000 observateurs nationaux, tandis que 27 équipes, dont les organismes internationaux et des membres des représentations diplomatiques accrédités à Madagascar vont activer près de 800 observateurs internationaux.

Notons que la CENIT est chargée d'organiser toutes les élections, notamment les élections législatives, présidentielles et municipales selon la feuille de route signée par une dizaine d'entités malgaches le 17 septembre 2011.

Elle dispose les pleins pouvoirs dans la gestion de l'ensemble du processus électoral et a la responsabilité d'assurer que les élections se déroulent de manière libre, juste et transparente. Lesdits pleins pouvoirs de cette structure nationale s'arrêtent à la publication des résultats provisoires des élections.

La CENIT prévoit de publier les résultats provisoires de ce premier tour 10 jours après l'élection tandis que la CES publie les résultats officiels.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.xinhuanet.com/2013-10/23/c_132824600.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2013/10/23/madagascarfiche-technique-presidentielle-7823305-electeurs-attendus-dans-20001-bureaux-vote-234752.asp

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8434696.html

http://fr.africatime.com/madagascar/articles/madagascarpresidentiel-7823305-electeurs-attendus-20001-bureaux-de-votes-au-premier-tour