Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : L'information neutre
  • : Ce blog est la reprise de toutes mes dépêches chez Xinhua News Agency, l'agence de presse gouvernementale chinoise. Là où les informations sont traitées d'une manière impartiale et objective. Ce blog a pour objectif de donner une image fidèle de la réalité malgache afin que les décideurs prennent les bonnes positions. Bonne lecture !
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories

13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 14:09

ANTANANARIVO, 13 décembre (Xinhua) -- Après que l'ancien président malgache Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, eut annoncé mercredi qu'il renonce à sa candidature à la présidentielle du 8 mai 2013, les réactions fusent de partout chez les politiciens malgaches.

Le président du Congrès de la Transition et chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, a affirmé à Xinhua que "Marc Ravalomanana connaît ce qu'il a dit, mais la priorité pour la mouvance c'est qu'il rentre au pays comme il a été souligné dans la décision du Sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe en Tanzanie".   

Lanto Rakotomavo, secrétaire nationale du parti Tanora Gasy Vonona (TGV) littéralement traduit jeunes Malgaches prêts, appartenant au président de la transition, Andry Rajoelina, a quant à elle, précisé que "la décision de l'ancien président n' aura aucune répercussion ni sur la politique du parti TGV, ni sur la route que le parti a déjà tracée pour le processus de sortie de crise. Ainsi, elle a indiqué que le parti encourage même le président de la transition à se porter candidat à la présidentielle".    

"C'est un grand pas en avant pour débloquer la situation actuelle et il est important que Rajoelina en fasse de même", a annoncé le professeur de droit constitutionnel à l'université d' Antananarivo, Jean Eric Rakotoarisoa.  

Le professeur au Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques à Madagascar, Guy Ratrimoarivony, a affirmé que "cette solution du "ni Ravalomanana, ni Rajoelina à la présidentielle de 2013 a fait du chemin et c'est une bonne décision de la part de Ravalomanana d' avoir fait le premier pas, il fallait que quelqu'un le fasse".   

Cette décision de Ravalomanana est une décision de sagesse et un pas vers la réconciliation, a précisé le président du comité national d'observation des élections (CNOE) Ernest Razafindraibe.   

Saraha Georget, présidente du parti vert et candidate à la présidentielle, a également partagé cet avis en disant que "c'est une décision d'un homme sage et responsable et il appartient maintenant à Andry Rajoelina de suivre l'exemple".

Par contre, le parlementaire Marson Evariste a avancé que la décision prise par l'ancien président est une décision normale étant donné qu'il n'est pas éligible à la présidentielle.

"Il est déjà condamné par la justice malgache et ne bénéficie pas d'amnistie. Il n'est même pas résident à Madagascar comme l'a exigé le code électoral malgache. Par contre, Rajoelina requiert toutes les conditions d'être candidat à la présidentielle et il est soutenu par la population malgache", a-t-il continué.  

Mahafaritsy Samuel, l'ancien ambassadeur de Madagascar en Algérie, a juste précisé que le principe de "ni..ni" n'est pas démocratique et ne suit pas les principes du droit universel.

"Si Ravalomanana a été contraint de prendre cette décision, ce n'est pas bien mais si c'est de son plein gré, je ne vois pas d' inconvénient", a-t-il dit.  

Marc Ravalomanana a annoncé mercredi qu'il ne sera pas candidat à n'importe quelle position dans les élections présidentielles de l'année prochaine si c'est la voie à suivre pour sortir de l'impasse politique dans son pays.  

Il a pourtant affirmé son intention de regagner son pays natal afin d'y "rechercher la paix et travailler de concert avec le peuple malgache dans la reconstruction et la reconstruction du pays".   Le dernier Sommet extraordinaire des dirigeants de la SADC du 7 et 8 décembre à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, a souligné que "les deux candidats dont Marc Ravalomanana et le président de la transition actuelle, Andry Rajoelina, doivent être persuadés de ne pas se présenter aux prochaines élections générales en tant que voie à suivre pour résoudre cette crise".   Les deux hommes sont les principaux protagonistes de cette crise qui a débuté en décembre 2008.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/14/c_132039827.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/13/madagascar-reactions-autour-candidature-ravalomanana-presidentielle-2013-214623.asp

http://www.malango-actualite.fr/article/madagascar-non_candidature_de_ravalomanana__les_reactions_-9315.htm

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 12:57

ANTANANARIVO (Xinhua) - L'ancien président malgache Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du sud depuis mars 2009, a déclaré mardi renoncer à sa candidature à la présidentielle de 2013, lors d'une conférence de presse diffusée en différé sur le site officiel de son parti politique Tiako I Madagasaikara (TIM), littéralement traduit "J'aime Madagascar".

Au cours de la conférence de presse tenue à Dar es Salaam en présence du président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete, M. Ravalomanana a annoncé qu'il ne sera pas candidat à n'importe quelle position dans les élections présidentielles de l'année prochaine "si c'est la voie à suivre pour sortir de l'impasse politique dans son pays».

Il a pourtant affirmé son intention de regagner son pays natal afin d'y "rechercher la paix et travailler de concert avec le peuple malgache dans la reconstruction et la reconstruction du pays".

Il a déclaré "ne pas contester les élections qui devraient se tenir en mai et juillet de l'année prochaine dans le cadre de la mise en oeuvre complète, dans la lettre et dans son esprit, de la feuille de route signée par les entités politiques malgaches devant la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) le 17 septembre 2011".

Lors du Sommet extraordinaire des dirigeants de la SADC du 7 et 8 décembre à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, le Sommet a souligné que "les deux candidats dont Marc Ravalomanana et le président de la transition actuelle, Andry Rajoelina, doivent être persuadés de ne pas se présenter aux prochaines élections générales en tant que voie à suivre pour résoudre cette crise".

Par ailleurs, la SADC a réitéré sa décision que Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis la prise de pouvoir par Andry Rajoelina en mars 2009, devrait revenir à Madagascar sans condition, comme il a été mentionné dans l'article 20 de la feuille de route de sortie de cirse.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/13/c_132037323.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/12/madagascar-ravalomanana-renonce-candidature-presidentielle-2013-214530.asp

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 12:56

ANTANANARIVO, 12 décembre (Xinhua) -- Une mission d'évaluation de l'ONU, menée par le rapporteur spécial de l'ONU, Mme Gulnara Shahinian, est à Madagascar du 10 au 20 décembre prochain pour faire un compte-rendu sur l'impact des politiques adoptés par Madagascar pour lutter contre les formes contemporaines de l' esclavage, a précisé le communiqué du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), mercredi.

Dans sa mission, Mme Gulnara Shahinian, la première experte indépendante sur les formes contemporaines de l'esclavage à visiter le pays, fera l'évaluation d'un nombre d'initiatives développées par les autorités pour prévenir les pires formes de travail des enfants dans les mines et les carrières, les mariages forcés et la servitude domestique.

Pendant les dix jours de sa mission, elle va recueillir des informations, discuter et faire un compte-rendu sur l'impact des politiques et des programmes, adoptés par Madagascar pour lutter contre les formes contemporaines de l'esclavagea-t-on indiqué.

Le mandat du rapporteur spécial sur les formes contemporaines de l'esclavage comprend également des questions telles que le travail forcé et la servitude pour dettes, a précisé le communiqué.

Mme Shahinian tiendra des discussions avec des représentants du gouvernement, des agences du maintien de l'ordre, des organisations non-gouvernementales, des syndicats, des membres de la communauté et d'autres.

Elle présentera un rapport final des résultats de la visite au Conseil des droits de l'homme en septembre 2013.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/13/c_132037314.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/12/madagascar-mission-devaluation-lonu-lutte-contre-formes-contemporaines-lesclavage-214539.asp

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:49

ANTANANARIVO (Xinhua) - La célébration de l' anniversaire de la quatrième République de Madagascar, née le 11 décembre 2010 après la promulgation de la nouvelle constitution soumise à un référendum du 17 novembre de la même année, crée une polémique au sein du microcosme politique malgache.

L'autorité de transition actuelle a soumis à la population malgache le projet de Constitution pour la IVeme République lors d' un référendum constitutionnel, le 17 novembre 2010 où le bulletin unique a été utilisé.

Parmi les 7.151.223 électeurs inscrits, 3.761.977 ont voté dont 2.657.962 (74,19%) ont voté oui, tandis que 924.592 (25,81%) ont voté contre. Le taux de participation était de 52,61%. La Haute Cour Constitutionnelle a entériné ce référendum par un arrêt du 6 décembre 2010 tandis que le président de la Haute Autorité de Transition, Andry Rajoelina l'a promulgué le 11 décembre de la même année.

Depuis, Rajoelina a décrété le jour du 11 décembre l' anniversaire de la promulgation de la Constitution de la IVeme République, comme journée chômée mais payée, comme le faisait l' ancien président, Didier Ratsiraka, à partir de 1975 pour le 30 décembre, date de la proclamation de la République Démocratique de Madagascar et le 14 octobre, date de la naissance de la première République par l'ancien président Philibert Tsiranana après 1958.

Selon Sahondra Rabenarivo, une juriste malgache sortante du Harvard Law School des Etats Unis, "il est difficile de concevoir une célébration de quelque chose qui n'existe pas encore, et dont l'existence dépend d'élections dont la réalisation semble de plus en plus incertaine".

Diverses manifestations et animations festives ont été organisées, mardi à Antananarivo et dans les autres provinces du pays, en guise de célébration du deuxième anniversaire de cette IVeme République dont la cérémonie d'inauguration du Coliseum d' Antsonjombe, dans le nord du centre ville de la capitale.

"Quelques personnes fêtent cet anniversaire mais beaucoup ignorent de quoi il s'agit réellement. Même la transition actuelle qui l'a imposée à la population malgache ne respecte pas, ni à la lettre ni en son esprit, cette Constitution de la IV République", a avancé Sahondra Rabenarivo.

Le référendum du 17 novembre 2010 a été organisé à la hâte dans le but de changer certains articles de la Constitution de la troisième République en faveur d'Andry Rajoelina pour qu'il puisse se présenter à la course à la magistrature suprême, a-t-on indiqué.

Sahondra Rabenarivo a même indiqué que la Constitution a été modifiée pour étendre les pouvoirs du président de la République sans aucune précision de la répartition des pouvoirs au sein de l' exécutif, un désordre en vue qui ne mérite pas d'être célébrée. Sur le plan international, la Constitution de la IVeme République n'est pas reconnue en tant que telle mais pour sortir Madagascar de la crise qui a sévi le pays depuis décembre 2008, c' est la feuille de route signée par onze entités politiques devant les émissaires de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC), le 17 septembre 2011, qui constitue le document-cadre et référence pour la sortie de crise malgache.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/13/c_132037537.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/12/madagascar-polemique-autour-celebration-lanniversaire-iveme-republique-214541.asp

http://www.focac.org/fra/zjfz/fzsz/t997808.htm

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 12:42

La non candidature à la prochaine élection présidentielle de l'ancien président Marc Ravalomanana et du président de la transition, Andry Rajoelina serait la voie à suivre pour résoudre la crise malgache, estiment les dirigeants de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui se sont réunis les 7 et 8 décembre à Dar-es- Salaam, en Tanzanie.

"Le Sommet a souligné à nouveau que les deux candidats doivent être persuadés de ne pas se présenter aux prochaines élections générales en tant que voie à suivre pour résoudre cette crise", indique le communiqué officiel du Sommet.

Le Sommet a exhorté les acteurs politiques malgaches à mettre pleinement en oeuvre la feuille de route signée le 17 septembre 2011 par onze entités politiques malgaches à Antananarivo, la capitale malgache, "dans sa lettre et dans son esprit", a-t-on précisé.

Par ailleurs, la SADC a réitéré sa décision que Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis la prise de pouvoir par Andry Rajoelina en mars 2009, devrait revenir à Madagascar sans condition comme il a été mentionné dans l'article 20 de la feuille de route de sortie de cirse.

Le Sommet a également réitéré sa position selon laquelle la loi d'amnistie doit être mise en oeuvre afin de créer des conditions propices au retour des exilés politiques, y compris Ravalomanana, et qu'une une législation garantit les droits des anciens chefs d' État doit être élaborée avant les élections de mai 2013 par les acteurs politiques.

La SADC a demandé instamment que la date du 8 mai 2013 pour les élections présidentielles soit respectée par toutes les parties concernées. Ainsi, le Sommet s'est engagé à prendre sérieusement en considération la demande de la SADC de verser 10 millions de dollars pour les élections malgaches de 2013.

Récemment, le nouveau secrétaire général de la Commission de l' Océan Indien (COI), Jean-Claude de l'Estrac avait proposé que Rajoelina et Ravalomanana ne se présentent pas à la prochaine élection présidentielle, afin de réduire les risques de violence politique liés aux élections.

Face à cette déclaration, Rajoelina avait annoncé qu'aucune disposition n'interdit ou n'oblige sa candidature aux élections.

"Au moment opportun, je pourrai prendre les décisions adéquates qui dépendent surtout de l'apaisement et de l'avenir du peuple malgache et celui de la Nation. Si le non présentation de ma candidature peut sauver le pays, je peux me mettre à l'écart. Dans le cas contraire, on verra la suite", a-t-il précisé.

Quant à Marc Ravalomanana, il a indiqué qu'il n'y aura pas d' élection tant qu'il ne rentre pas au pays, en confirmant publiquement sa candidature à l'élection présidentielle. 

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/11/c_132032436.htm

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8053643.html

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/10/madagascar-sadc-invite-ravalomanana-rajoelina-presenter-presidentielle-214378.asp

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 12:44

ANTANANARIVO, 10 décembre (Xinhua) -- Les greffiers de Madagascar, qui viennent d'effectuer une grève, ont commencé lundi à offrir un service minimum pour les usagers des tribunaux à partir de lundi, a annoncé le président du syndicat des greffiers de Madagascar (SGM), Nicolas Rabenandrasana, suite à une grève de deux semaines effectuée par ces derniers depuis le 26 novembre dernier.

Tous les greffiers de la Grande Ile ont repris leur travail à partir de lundi mais seulement en service minimum pendant les quatre jours ouvrables de cette semaine qui précèdent les vacances judiciaires du 15 décembre prochain, a-t-on indiqué du côté du syndicat des greffiers.

La grève annoncée le 26 novembre dernier et qui devrait durer jusqu'au 7 décembre est terminée pour le moment mais prendra une autre tournure à partir de la rentrée judiciaire du 15 janvier 2013, a-t-on annoncé.

Ces greffiers ont revendiqué le règlement des arriérés salariaux et la révision à la hausse de leurs indemnités d' assistance, de transport et de logement évalué à 600.000 Ariary par mois (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary).

Ils ont également protesté contre le non-respect des droits syndicaux et déplorent le traitement inégalitaire entre chaque entité des agents rattachés au ministère de la Justice, a-t-on précisé.

En réponse à la revendication des greffiers, le ministère malgache de la Justice leur a accordé un montant de 60.000 Ariary par mois au titre des diverses indemnités, une décision qui n'a pas plus aux greffiers. Ainsi, une reprise de la grève est en vue à partir de l'année prochaine. 1.700 greffiers qui s'occupent entre autres de l' authentification des actes juridictionnels, le rapport des déclarations et le bon déroulement des débats en audiences, sont actuellement recensés dans tout Madagascar.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/11/c_132032435.htm

http://www.afriquinfos.com/articles/2012/12/10/madagascar-service-minimum-accorde-greffiers-greve-214379.asp

http://french.china.org.cn/autreshorizons/2012-12/11/content_27373039.htm

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 12:28


ANTANANARIVO, 7 décembre (Xinhua) -- Le président de la transition, Andry Rajoelina, n’assiste pas à la réunion de consultation en marge du Sommet de la Troïka de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) qui se tient du 6 au 7 décembre à Dar Es Salam, Tanzanie, a indiqué le communiqué du ministère malgache des affaires étrangères, vendredi.

Le président de la République Unie de Tanzanie et actuel Président de l’Organe de Coopération en matière de Politique, de Défense et de Sécurité de la SADC, Jakaya Mrisho Kikwete, a officiellement invité Andry Rajoelina, à assister à des réunions de consultation en marge du Sommet de la Troïka de la SADC du 06 au 07 décembre 2012.

Cependant, suite à des contraintes logistiques et de timing, le président de la transition ne pourrait pas honorer de sa présence ces réunions. Toutefois, il a mandaté les personnalités suivantes pour lui représenter dont son conseiller spécial, Norbert Lala Ratsirahonana, et son porte parole chargée des relations internationales et de la coopération, Madame Annick Rajaona, a indiqué le communiqué.

Dans un autre communiqué de la présidence de la transition, Rajoelina s’est dit « ne pas être au courant de l’existence ou de l’organisation d’une rencontre avec l’ancien président exilé en Afrique du sud, Marc Ravalomanana à Dar Es Salam, Tanzanie ».

« J’étais comme tout citoyen lambda en ayant appris ces informations par voie de presse. Beaucoup se demandent alors si je ferai le déplacement à Dar – Es – Salam. Je n’ai reçu l’invitation que mercredi dernier alors que la rencontre est prévu se tenir jeudi. Sur le plan logistique, ce déplacement ne sera plus possible. Ainsi, j’ai pris la décision de rester au pays », a-t-il confirmé.

En ce qui concerne Marc Ravalomanana, le communiqué des affaires étrangères malgaches précise que l’ancien Président de la République de Madagascar, a également reçu une invitation officielle relative à cette rencontre, par note verbale du secrétariat de la SADC. Il est déjà arrivé à Dar Es Salam jeudi dernier, a-t-on indiqué.

 Rappelons que cette réunion prévue à Dar-es-Salam serait la quatrième rencontre entre MM. Rajoelina et Ravalomanana après leurs deux entretiens aux Seychelles, successivement les 24 et 25 juillet, et le 8 août, ainsi que celle du 16 août à Maputo Mozambique, qui n’ont abouti à aucun accord sur la sortie de crise malgache.

 

Les deux hommes sont les principaux protagonistes de cette crise qui a débuté en décembre 2008. En septembre 2011, une feuille de route a été signée par onze entités politiques et plusieurs points ont été suivis dont la mise en place des différentes institutions de la transition.

Toutefois, quelques articles ont créé des polémiques sur leur interprétation nécessitant l’organisation de rencontres entre les deux protagonistes de la crise, des rencontres qui n’ont pas été mentionnées dans la feuille de route concoctée par la SADC en janvier 2011.

 

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

 

http://french.news.cn/afrique/2012-12/08/c_132027489.htm

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 12:21

ANTANANARIVO, 6 décembre (Xinhua) -- L'Union Européenne continue à appuyer, sous conditions, le processus de la transition, tout en restant très préoccupée par la fragilité de la situation politique à Madagascar, a affirmé le chef de la délégation de l'UE à Madagascar, Leonidas Tezapsidis, lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Antananarivo, la capitale malgache.

"Suite à son réexamen de la situation politique à Madagascar, le conseil de l'UE a adopté le 3 décembre une décision prorogeant la durée d'application des mesures appropriées en vigueur, au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou, jusqu'au moment où l' UE déterminera que des élections crédibles auront lieu et que l' ordre constitutionnel aura été restauré à Madagascar, sans préjudice de son réexamen régulier durant cette période", a-t-il indiqué.

Le conseil a constaté que la transition avance avec des lumières et des ombres dont d'un côté, des progrès notables dans la mise en place des institutions et dans le processus électoral et d'un autre côté, des questions irrésolues dans la mise en oeuvre intégrale de la feuille de route. Le manque de confiance persiste, a-t-on précisé.

"L'UE reste très préoccupée par la situation actuelle car des progrès rapides sont cruciaux pour assurer un environnement politique apaisé permettant l'organisation et la tenue d'élections crédibles le 8 mai et le 3 juillet prochains", a rajouté Leonidas Tezapsidis.

Le chef de la délégation de l'UE a indiqué que l'UE appuie pleinement la médiation de la Communauté de Développement de l' Afrique Australe (SADC) et elle reste confiante que la SADC multipliera ses efforts pour aboutir rapidement à cette fin.

De son côté, l'UE continuera son soutien conditionné à la transition, notamment au processus électoral, incluant une éventuelle observation électorale et la préparation de mesures d' appui post-transition dans le cas d'élections crédibles.

La situation de pauvreté et d'insécurité alimentaire à Madagascar est grave. Par conséquent, elle poursuit la mise en place d'appuis aux populations vulnérables dans les secteurs sociaux, économique, et alimentaires ainsi que des appuis d' urgence post cycloniques pour un montant de plus de 160 millions d' Euros.

Le Conseil européen a officialisé la suspension de son aide au développement à Madagascar depuis le mois de juin 2010 considérant que "le transfert de pouvoir par la force survenu à Madagascar le 17 mars 2009 constitue une violation flagrante de la démocratie et de l'Etat de droit".

L'aide humanitaire et d'urgence n'est pourtant pas affecté à cette décision de l'UE.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/07/c_132024762.htm

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8050511.html

http://www.africatime.com/afrique/nouvelle.asp?no_nouvelle=707653

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:01

Le projet de Loi de finances 2013 a été adopté par les parlementaires mardi au cours des séances plénières.

Dans ce projet de loi de finances 2013, la politique de rigueur budgétaire sera maintenue ainsi que l'application de l'approche budget de programme dans la gestion financière et budgétaire.

La volonté du gouvernement malgache de tenir à des élections acceptées par tous et par la communauté internationale afin de mettre un terme à la transition est traduite dans ce projet de Loi de Finances, a-t-on indiqué.

Par ailleurs, les besoins à caractère sociaux concernant la santé et l'éducation, ainsi que le bon fonctionnement de l' Administration sont également pris en compte.

En matière de croissance économique, ce projet de loi estime une croissance économique à 2,8% pour 2013. Les secteurs primaire, secondaire et tertiaire connaîtront une croissance, respectivement, de 2,5%, 3,7% et 2,9%.

Quand à l'inflation, le gouvernement malgache estime dans ce projet qu'elle sera en moyenne de 7,4% pour 2013 contre 6,2% en 2012. La stabilité relative des cours des produits de base tels que le pétrole et les matières premières dû au ralentissement économique mondial explique cette faible inflation pour 2012. En ce qui concerne les recettes publiques 2013, elles reposent sur une prévision de recouvrement conforme à l'évolution de la production domestique et du commerce extérieur. Une politique fiscale incitative qui vise à stimuler le potentiel de croissance de l'économie, préservant ainsi les recettes de l'Etat, est également en vue, a-t-on précisé.

A cet effet, une hausse modérée de l'ordre de 323,2 milliards d' Ariary des recettes fiscales est escomptée, allant de 2.397,8 milliards en 2012 à 2.721 milliards d'Ariary en 2013. (1 dollar équivaut à 2.000 Ariary). Le taux de pression fiscale escompté est alors de 11,4%.

Les dépenses publiques, quant à elles, vont augmenter de 264,3 milliards d'Ariary en 2013 par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2012, tout en respectant l'austérité budgétaire.

En outre, les dépenses courantes passeront de 2.329,5 milliards Ariary inscrites dans la Loi de Finances 2012 à 2.378 milliards d' Ariary, soit une hausse de 2,1%, liée à la tenue des élections pour la mise en place de la quatrième République et à la nécessité d'assurer le bon fonctionnement de l'Administration.

Quant aux dépenses en capital, elles connaîtront une légère hausse de 6,7% par rapport à la Loi de Finances 2012, en raison de la hausse du financement intérieur.

Pour ce qui est des prévisions de la transition au niveau du secteur extérieur, les exportations de biens vont augmenter en 2013, de 10,9% du fait notamment de la hausse significative des exportations de produits miniers de 30,9% tandis que les exportations des produits de rente enregistreront une hausse de 9, 6%.

Par ailleurs, les importations des biens augmenteront de 8,6% dont 22,2% pour les matières premières et 13,9% pour les importations des zones franches conformément aux besoins requis par les objectifs de croissance.

Les tendances observées sur l'évolution des exportations et des importations vont ainsi se traduire par une amélioration du taux de couverture des échanges commerciaux.

Compte tenu de l'évolution des échanges extérieurs, les perspectives pour 2013 prévoient une légère dépréciation du taux de change nominal de 1,6% en Ariary par DTS (Droits de tirages spéciaux) sur moyenne période. Ainsi, le taux de change passera de 3.381,9 Ariary pour 1 DTS en 2012 à 3.437,1 Ariary en 2013. On observera en fin de période une légère augmentation des avoirs extérieurs de la Banque Centrale de Madagascar.

Ce projet de loi de finances 2013 sera soumis pour conformité à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) malgache et pour promulgation à la présidence de la transition.

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-12/06/c_132022290.htm

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8048557.html


Partager cet article
Repost0
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 14:41

Il n'y a jamais eu de massacre ni de génocide dans le sud de Madagascar, ont annoncé les responsables des Forces de sécurité malgaches dans une déclaration publique faite à l'endroit des membres des corps diplomatiques mercredi à Antananarivo, la capitale malgache.

Dans l'opération "Tandroka" pour traquer les voleurs de zébus dans le sud du pays, "il n'y a jamais eu de massacre ni de génocide dans le sud de Madagascar et les actions entreprises par les Forces de sécurité malgaches y sont légales et légitimes", ont affirmé les forces de sécurité.

Cette déclaration fait suite à des critiques de la part du chercheur au programme Afrique d'Amnesty international, Christian Mukosa, qui vient d'effectuer une visite à Madagascar en début de ce mois.

Selon Mukosa, des personnes âgées, des handicapés, des enfants et d'autres personnes se trouvant dans l'incapacité de fuir leur domicile avaient été "brûlés vifs" quand les forces de sécurité malgaches avaient incendié des villages dans l'opération militaire "Tandroka". Il réclame une enquête indépendante.

Dans la déclaration de mercredi, les forces de sécurité ont indiqué que Christian Mukosa n'a jamais été dans le sud de Madagascar pour voir de visu ce qui s'est passé et entendre les témoignages des habitants locaux.

Durant son séjour au pays, il était tout le temps dans la capitale et a seulement recueilli des témoignages à objectif politique faits par des individus qui n'ont jamais été dans le sud de Madagascar depuis le début du déclenchement de l'opération de sécurisation, ajoute la déclaration.

"L'opération de sécurisation déclenchée dans le sud de Madagascar depuis le 13 septembre 2012, est nécessaire pour mettre

fin aux attaques en masse par des centaines de malfaiteurs munis d' armes à feu", ont souligné les forces de sécurité

(Ecrit par Nisa RAMBEL)

http://french.news.cn/afrique/2012-11/29/c_132005964.htm

http://french.china.org.cn/autreshorizons/2012-11/29/content_27257013.htm

http://french.peopledaily.com.cn/96852/8040672.html

Partager cet article
Repost0